Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Les enfants d’Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n’en parlent pas à leurs enfants qui n’en parlent pas à leurs petits-enfants. « C’était un nom qu’on ne prononçait pas. Maman, c’était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c’était un non-sujet. »

Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l’enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l’essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l’hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XX^e siècle, d’une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets. 
 

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« Ce puissant premier livre mêle enquête et récit intime pour en finir avec le roman familial d’une aïeule folle, longtemps internée, qui la hantait depuis l’enfance. » – Amaury da Cunha, Le Monde des livres

« “C’était un nom qu’on ne prononçait pas”. Partant de ce postulat énigmatique et troublant, Adèle Yon, chercheuse, et dont c’est ici le premier livre, se lance dans une enquête intime auprès des membres de sa famille pour découvrir la vérité sur son arrière-grand-mère, Elisabeth, alias Betsy. » – Fanny De Weeze, RTBF actus

« En recomposant le portrait partiel de cette femme, la jeune autrice soulèvera plusieurs questions troublantes qui en disent long sur le contrôle patriarcal, social et médical auquel ont longtemps été soumises les femmes — et qui, à plusieurs égards, subsiste aujourd’hui encore. » – Christian Desmeules, Le Devoir

« Dans son premier roman, Adèle Yon tente de dissiper les mystères qui entourent la maladie de son arrière-grand-mère, diagnostiquée schizophrène, dans les années 1950. Entre le récit, l’enquête et l’essai, l’ouvrage rencontre un succès en librairie amplement mérité. » – Kévin Boucaud-Victoire, Marianne

« Entre récit, roman et enquête documentaire, Adèle Yon reconstitue dans Mon vrai nom est Elisabeth l’existence de son arrière-grand-mère, internée et lobotomisée contre son gré. Un premier livre époustouflant. » – Sophie Joubert, L’Humanité

« Une folle enquête familiale qui plonge dans les sombres arcanes de la psychiatrie du XX^e siècle. Remarquable. » – Alice Develey, Le Figaro

« La lecture de Mon vrai nom est Élisabeth, le premier livre hautement vertigineux et addictif d’Adèle Yon, est un véritable choc. – Sud Ouest