Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.

Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…

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« Déchirant, spirituel et enlevé dans les dialogues, du grand Tóibín. » — The Times
 
« Un roman envoûtant et d’une imagination débordante. » — The Guardian
 
« À couper le souffle. Tóibín excelle à décrire le poids des non-dits tout en utilisant des situations quotidiennes pour faire du désir un aspect universel et inévitable de la condition humaine. » — Publishers Weekly
 
« Tóibín est un philosophe de l’âme. Il comprend la complexité des émotions, des peurs, des doutes et des espoirs qui gouvernent nos comportements. Eilis est aussi sophistiquée, courageuse et attachante que son brillant créateur. » — Booklist
 
« Le destin d’Eilis est digne d’une intrigue d’Edith Wharton. L’auteur est un maître de la retenue observant calmement les us et coutumes d’une Irlande provinciale, pas si différente de celle des années 1950. » — Kirkus
 
« À la fois déchirante et paisible, cette histoire est racontée par plusieurs personnages, aussi incapables les uns que les autres d’exprimer la vérité de leurs désirs. Ce n’est pas nécessaire d’avoir lu Brooklyn pour plonger dans cette suite avec enchantement. » — AARP