Se déroulant au XIXe siècle au sein de la société russe, l’intrigue de ces deux récits fait apparaître les grands thèmes chers à l’auteur : l’ambition, la bureaucratie, la pauvreté et la solitude. Ces œuvres à la fois fantastiques et grotesques sont d’une très grande modernité.

Le Nez
Un matin, le major Kovaliov se réveille sans nez. Le même jour, un barbier découvre ce nez dans son pain, avant qu’il ne prenne vie et se mette à parcourir la ville en uniforme de conseiller d’État. Commence alors une quête étrange et absurde : retrouver ce nez qui mène sa propre existence.

Le Manteau
Akaki Akakiévitch, modeste copiste dans l’administration russe, mène une vie discrète et routinière. Méprisé par ses collègues, il ne vit que pour son travail. Un jour, son vieux manteau devient inutilisable. Il décide alors de se priver pour en acheter un neuf. Cet achat, banal en apparence, transforme sa vie : ses collègues le remarquent enfin, il se sent plus confiant, plus visible. Mais le destin ne tarde pas à lui reprendre ce fragile bonheur.

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