Comme pour retenir le temps qui passe, Eva Bettan a voulu garder « le goût de sa mère ». Recueillir ses recettes est vite devenu un beau prétexte pour la faire parler de sa vie. Puis elle est allée vers ceux, connus ou inconnus, des « fils et des filles de leur mère » eux aussi. Tous se sont plongés dans leurs souvenirs et certains dans les vieux cahiers de recettes transmis. Ils lui ont livré l’enfance, la tendresse maternelle, le bonheur des rites familiaux, mais aussi parfois des pays que l’on a quittés, des vies bousculées.

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