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Gabriella Zalapì

21,50 

Ilaria ou la conquête de la désobéissance

21,50 

Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes chantés à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un « guépard nerveux » dans un nuage de nicotine, pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout.
Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l’apprentissage de la vie.


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« 2500 étudiants ont été sélectionnés pour faire partie du jury (du prix du Roman des étudiants France Culture). La sélection cette année était particulièrement bonne je trouve, et même je dirais pointue. Mais ils ont tranché net, puisque le livre finalement choisi a obtenu une large majorité des voix. Ce n’est pas l’histoire d’un enlèvement violent – la petite Ilaria a avec son père une relation pleine d’ambivalence, mêlée d’amour, d’admiration, de méfiance, de colère, de dégoût aussi parfois devant cet homme à la fois flamboyant et lâche, élégant et noyé dans la fumée des cigarettes qui rythment leurs voyages en automobile. (…) C’est un livre qui laisse des impressions visuelles très fortes, et qui provoque des émotions contrastées. » Lucile Commeaux – France culture
 
« Sauf à avoir une machine-outil à la place du cœur, nous ne pouvez qu’être séduits par cette sensibilité, c’est extraordinaire. On est en Italie avec des images saisissantes. C’est dur mais c’est sur les ressources et la résistance de l’enfance. Sublimissime. » Olivia de Lamberterie – France 2 – Télématin
 
« Un roman d’apprentissage sur la liberté d’une simplicité et d’une sensibilité incroyables. Souvent, comme Ilaria, nous avons un poids sur la poitrine, mais au final, nous sourions aux anges de la beauté. » Olivia de Lamberterie – Elle
 
« Emmanuelle Lambert et Gabriella Zalapi nous livrent deux guides de survie. Deux récits de femmes, l’une tâtonnant dans le milieu littéraire et parisien et l’autre, une petite fille enlevée par son père à la sortie de l’école. Comment ces deux héroïnes vont-elles survivre à ces milieux hostiles ? » Lilia Hassaine – France Inter – Etcetera
 
« Si l’on songe au livre de Nabokov, c’est à cause de ce geste d’un adulte tout-puissant qui sort du monde de l’enfance un être vulnérable, l’obligeant à pénétrer dans le sien, fait de douleur, d’alcool et de jazz. (…) C’est une histoire de mise en danger de l’enfance mais aussi d’autodéfense. Un roman d’apprentissage troublant, porté par la prose sensorielle et épurée de Gabriella Zalapì. » Gladys Marivat – Lire Magazine Littéraire
 
« C’est elle qui raconte, Ilaria, 8 ans lorsqu’elle entame son périple en voiture à travers le Nord de l’Italie avec son père. (…) Écrit dans une langue très simple, au présent, ce roman a reçu le prix Blù Jean-Marc Roberts. On est de bout en bout avec Ilaria, bien obligée de s’adapter. » Cécile Pivot – Femme Actuelle
 
« Avec une virtuosité qui tient à sa simplicité, sa phrase courte et précise, l’auteure nous donne à voir la violence et les insuffisances des adultes à hauteur d’enfant. Un roman initiatique d’une grande sensibilité et sensorialité, une traversée à la fois dure et douce, où la capacité d’émerveillement d’une petite fille survit heureusement à la tristesse, aux craintes et aux serrements de cœur. » Minh Tran Huy – Madame Figaro
 
« La prose simple de Gabriella Zalapì et la manière dont elle utilise l’ellipse, les blancs qu’elle laisse sur la page, une forme de concision également, donnent une très grande intensité au récit. (…) Ilaria ou la conquête de la désobéissance confirme l’immense talent de Gabriella Zalapì, qui sait aller au plus intime sans jamais trahir ses personnages, et sans jamais se trahir elle-même. On imagine combien la petite Ilaria a accompagné l’autrice dans l’écriture de ce récit qui rappelle que l’enfance, prise dans l’impuissance face aux adultes et à leurs passions délirantes, possède pourtant une puissance de vie incommensurable. Incontestablement, l’écriture ici en témoigne avec force. » Gabrielle Napoli – En attendant Nadeau
 
« L’insécurité déchirante bat comme un pouls pourtant doux dans ces pages qui font défiler les paysages au rythme de phrases hypersensibles, se succédant comme les figures d’un enchaînement de gymnastique. Gabriella Zalapi, plasticienne d’origines anglaise, italienne et suisse, avait été remarquée dès son premier roman, Antonia. Le troisième, qui voit sa petite héroïne réfugiée dans sa coquille s’écrire des histoires, est un bijou. « Pour élargir le récit, il faut repousser les limites, désobéir à la logique, trouver l’endroit où le corps bascule et atteint un nouvel équilibre. » Retomber sur ses pieds. Quel beau livre. » Valérie Marin La Meslée – Le Point

prix Roman des étudiants France Culture 2025

prix Femina des Lycéens 2024

prix Millepages 2024

prix Blù Jean-Marc Roberts 2024

Rubrique : Littérature française

Genre : Roman

Édition : Grands Caractères

Taille des caractères : 18

Type de typographie : Luciole

Nombre de pages :276

ISBN : 9782382992531

Format (cm) : 14.8/22

Éditeur : Éditions de La Loupe

21,50