« Il y a tellement de bruit alors qu’il faudrait du silence, canaliser l’émotion, poser une compresse fraîche sur la folie du monde. »

Êve est une sirène professionnelle qui nage dans les plus grands aquariums du monde. Mais personne n’imagine la femme brisée, fracassée, que cache sa queue en silicone. Quelqu’un lui a fait du mal, tellement de mal, et il faudra un jour rééquilibrer les comptes. En attendant, de Genève à Tokyo, de Brisbane à Dubaï, elle sillonne la planète, icône glamour et artificielle d’un monde fatigué par le trop-plein des désirs.

À travers un destin singulier, Joseph Incardona revisite le mythe de la sirène et nous donne à voir une humanité en passe de perdre son âme.
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« […] l’auteur, après La Soustraction des possibles ou Stella et l’Amérique, détourne à nouveau les codes du polar pour mieux parler d’un monde, le nôtre, qui se hâte vers sa fin. » Éric Naulleau — Le JDD

« Une fable moderne qui carbure à la vengeance. » Yoann Labroux Satabin – Télérama

« Ils sont rares, ces textes, qui vous séduisent et vous emportent autant sur la forme que sur le fond. » Aude Bouquine – blog littéraire

« Dans Le monde est fatigué, Joseph Incardona choisit une héroïne à la profession peu commune. Êve est une sirène professionnelle qui sillonne la planète de Genève à Tokyo, en passant par Dubaï. Icône glamour et artificielle, elle est aussi une femme brisée dont l’unique objectif est la vengeance. » Anne Laure Gannac – RTS

« Coincée dans son corps de sirène et devenue une attraction mondiale, une femme détruite puis reconstruite tente de survivre au monde qui l’exploite. Une fable merveilleuse et tragique. » Alexandra Schwartzbrod – Libération