Le fil de l’actualité des grands caractères – Septembre/Octobre 2025
Posté le 19 / 10 / 2025
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Chien 51, du roman de Laurent Gaudé au film de Cédric Jimenez
Avec Chien 51, Cédric Jimenez signe sa première incursion dans la science-fiction. Inspiré du roman de Laurent Gaudé, le film transpose à l’écran un futur marqué par la domination économique et technologique. Le récit, qui se déroulait dans le roman dans la mégalopole fictive de Magnapole, voit son décor principal déplacé vers un Paris du futur, sous le contrôle d’une multinationale toute-puissante.
Le film reprend le duo formé par Zem Sparak (Gilles Lellouche), ancien militant grec devenu policier relégué dans la zone la plus pauvre, et Salia Malberg (Adèle Exarchopoulos), enquêtrice issue d’un milieu privilégié. Ensemble, ils mènent une investigation dans une société divisée en zones étanches, où les plus riches vivent au-dessus des plus pauvres. Le film conserve l’univers hiérarchisé du roman, la domination du consortium GoldTex, ainsi que les thèmes centraux de la perte de mémoire, de la nostalgie d’un monde révolu et de la résistance à la marchandisation du vivant.
Cédric Jimenez choisit néanmoins de concentrer l’intrigue sur une période plus courte et d’introduire un élément inédit : Alma, une intelligence artificielle qui régule la ville et la vie de ses habitants. Cette présence invisible renforce la dimension de contrôle et d’oppression, tout en soulignant les tensions déjà présentes dans le texte original.
Roman et film se rejoignent ainsi par leur vision d’un monde futuriste où l’humain tente de préserver sa liberté face à la puissance des systèmes économiques et technologiques. Le roman de Laurent Gaudé, dans son édition en grands caractères*, est disponible à la Librairie des Grands Caractères.
(*) Typographie Luciole, taille 18, publié aux éditions À Vue d’œil.
TF1 diffuse, à partir du 25 août, Rien ne t’efface, série en six épisodes adaptée du best-seller de Michel Bussi. L’histoire naît d’un souvenir intime de l’auteur : un jour à la piscine, il croit apercevoir son fils dans un enfant de dix ans, alors que le sien en a vingt. Ce trouble fondateur devient le point de départ d’un thriller où une mère est persuadée de reconnaître, dix ans après sa disparition, son fils dans un autre garçon. Fidèle à son art du suspense, Bussi revendique ce vertige qui consiste à « emmener le lecteur au bord du précipice, le lâcher, le rattraper au dernier moment ». Maître du twist, il transforme ce décalage en un récit haletant qui séduit désormais les téléspectateurs.
Le roman Rien ne t’efface de Michel Bussi est disponible en grands caractères* à la Librairie des Grands Caractères.
(*) Typographie Museo, taille 16, publié en deux volumes par les éditions À Vue d’œil.
Un nouveau prix littéraire en grands caractères
Dès novembre prochain, un prix littéraire unique en son genre donnera la parole aux lecteurs. Son objectif : valoriser la qualité éditoriale des ouvrages publiés en grands caractères, faire entendre la voix des lecteurs concernés et rendre plus visible une édition encore trop méconnue.
Vous aimez lire en grands caractères ? Vous recherchez des livres qui allient qualité littéraire et véritable confort de lecture ? Dès novembre prochain, vous pourrez voter pour le Prix des lecteurs de livres en grands caractères, un tout nouveau prix littéraire ouvert à tous. Son principe est simple : mettre à l’honneur ces ouvrages accessibles, conçus pour offrir une lecture fluide et agréable, quel que soit l’âge, la vision ou les difficultés de lecture. Organisé par l’Association des Amis des Grands Caractères, en partenariat avec la Librairie des Grands Caractères, ce prix valorise les éditeurs engagés dans une édition inclusive et donne la parole aux premiers concernés : les lecteurs. Le vote est gratuit, ouvert à tous et se déroulera en ligne. Vous pourrez découvrir les livres en lice dès le 20 novembre 2025 sur le site officiel du prix. Une belle occasion de soutenir l’accessibilité à la lecture. À vous de voter !
rueLaplace éditions, le label éditorial de la Librairie des Grands Caractères, présente son 21ᵉ catalogue à l’occasion des parutions de août et septembre 2025. Ce numéro met à l’honneur quatre ouvrages, offrant aux lecteurs une diversité de styles, d’époques et de sensibilités, tous adaptés en grands caractères pour un confort de lecture optimal.
En ouverture, un classique incontournable de la littérature française : Thérèse Raquin d’Émile Zola (typographie Luciole 16). Le voyage et la méditation prennent ensuite le relais avec Jérusalem de Pierre Loti (typographie Luciole 18), second volet de son périple en Terre sainte. Deux biographies complètent cette sélection, toutes deux en typographie Luciole 18. Charlotte Corday de René Trintzius redonne à l’héroïne de 1793 une place singulière dans l’histoire. Enfin, Histoire d’Édouard Manet et de son œuvre de Théodore Duret propose bien plus qu’une biographie : une plongée dans la naissance de la peinture moderne.
À la suite de ces nouveautés, le catalogue se déploie en deux sections : la première regroupe l’ensemble des titres en grands caractères (typographie Luciole), dans des tailles comprises entre 16 et 21 points ; la seconde présente la collection XXL en police de 25 points, conçue pour les lecteurs rencontrant des difficultés de vision plus importantes.
Le 5ᵉ catalogue annuel de La jeunesse en grands caractères arrive en septembre ! Pour 2025, les éditions Voir de Près vous réservent de nombreuses nouveautés, notamment : La Vie, en gros de Mikaël Ollivier, L’Incroyable voyage de Coyote Sunrise de Dan Gemeinhart, Le jour où le monde est devenu bizarre de Marie Pavlenko, Frères d’exil et La Maison des mots perdus de Kochka, La Confiture de Berbéranza de Florence Medina… et bien d’autres encore !
Qu’elles soient contemporaines ou classiques, les œuvres publiées en grands caractères sont toujours restituées dans leur intégralité, à l’exception des classiques abrégés issus des éditions Gallimard et clairement identifiés comme tels.
Dans son nouveau catalogue À vue d’œil se met au diapason de la rentrée littéraire, quatre romans paraissent simultanément en grands caractères, en même temps que leur édition première. Trois auteurs déjà bien connus des lecteurs y figurent : Anne Berest avec Finistère, Valérie Paturaud avec L’Enseveli et Michel Bussi avec Les Ombres du monde. Et pour notre plus grand plaisir, Adélaïde de Clermont-Tonnerre vient les rejoindre avec son magnifique roman, Je voulais vivre.
D’autres ouvrages de la rentrée littéraire paraîtront prochainement en grands caractères, aux côtés de nombreuses autres nouveautés à découvrir.
Le rayon « classiques » en grands caractères s’enrichit chaque année de nouvelles œuvres intemporelles ou cultes. Depuis la parution de La Vie devant soi de Romain Gary-Émile Ajar, il y a huit ans, de nombreux auteurs majeurs ont rejoint cette collection : Hemingway, Steinbeck, London, Maupassant, Tournier, Kessel, Rabelais, Molière, Balzac, Hugo, Baudelaire, Proust, Rimbaud, Colette, Barjavel, Giono, Wilde, Orwell, Boulgakov, Zweig, Kafka, Kundera, et bien d’autres.
Ce nouveau catalogue de septembre des éditions Voir de près accueille notamment Le Journal d’Anne Frank, ainsi que des œuvres majeures de George Sand, Henri Bosco, Maryse Condé et Virginia Woolf.
Aux côtés de ces classiques, une sélection d’ouvrages contemporains est également proposée, parmi lesquels Mon vrai nom est Élisabeth d’Adèle Yon, considéré comme l’un des phénomènes éditoriaux du début de l’année.
En juillet dernier, une nouvelle collection spirituelle en grands caractères a vu le jour grâce à la collaboration entre Parole et Prière et les éditions de La Loupe, réunies au sein du groupe Élidia.
Quatre titres l’inaugurent : Sagesse d’un pauvre et Ma vie de prière (Luciole taille 18), Histoire d’une âme et Les Quatre Évangiles (Luciole taille 16), avec une mise en page aérée pour un confort de lecture optimal.
Disponibles à la Librairie des Grands Caractères, 6 rue Laplace à Paris, et sur notre site.