La trilogie incontournable “Les enfants du désastre” de Pierre Lemaitre est rééditée par les éditions À Vue d’œil avec la typographie Luciole* en taille de caractères 16.
Posté le 01 / 05 / 2024
Dans le sombre crépuscule des lendemains qui déchantent, où se côtoient des misérables pantins et des lâches glorifiés en héros, Pierre Lemaitre brosse avec un remarquable talent la grande tragédie de cette génération perdue.
« C’est un travail permanent d’avoir des lignes narratives et des personnages suffisamment puissants pour emmener le lecteur sur leurs territoires et l’empêcher de voir l’horizon dont il connaît d’une certaine manière la couleur. »
Pierre Lemaitre
(propos recueillis par Pierre Philippe Cadert pour RTS)
Les enfants du désastre regroupe Au revoir là-haut (prix Goncourt 2013), Couleurs de l’incendie et Miroir de nos peines.
(*) Le caractère typographique LUCIOLE a été créé pour répondre aux besoins des personnes ayant une déficience visuelle. Cette initiative découle d’une collaboration de plus de deux années entre le Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle et le studio typographies.fr
Au revoir là-haut
Les Enfants du désastre 1
Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts… […]
Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. […]
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France tout entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches… […]