Chapitre 1 – La police de caractères (Sept clés pour une lecture fluide et accessible avec les livres en grands caractères)
Posté le 07 / 04 / 2023
Le choix de la police de caractères pour la composition de ces livres est primordial : faut-il utiliser des polices avec ou sans empattements ?
Les polices de caractères avec des empattements, qui sont des extensions ou des ornements situés à la fin des lettres, sont couramment utilisées dans l’édition. Mais ces caractères, plus complexes et plus détaillés, créent de la difficulté car ils obligent le lecteur malvoyant à se concentrer sur chaque lettre pour les déchiffrer. D’autant que les empattements peuvent se confondre avec les lettres adjacentes.
Il est donc préférable d’éviter des polices telles que Times, Garamond ou leur équivalent pour la composition des livres en grands caractères. Il faut privilégier les polices sans empattements qui n’ont ni extensions ni ornements. Leur apparence épurée et nette les rend plus simples à lire. Et comme ces lettres sont aussi plus uniformes, cela facilite la mise au point et permet aux lecteurs de se concentrer sur le contenu plutôt que sur les détails du caractère.
Reste à choisir la police sans empattements la plus appropriée qui saura garantir une lisibilité maximale. Les polices sans empattements avec des caractères plus larges et plus espacés améliorent encore la lisibilité. Si les polices de caractères sans empattement comme Arial, Verdana et Calibri sont intéressantes, la police Luciole est bien plus accessible.
Conçue pour apporter une lisibilité maximale et adaptée pour les personnes malvoyantes, la police Luciole est remarquable par sa simplicité de forme, ses lettres claires, bien définies, qui se distinguent parfaitement les unes des autres, et sa hauteur d’œil élevée.
En conclusion : si, grâce à leur simplicité et à leur netteté, les polices de caractères sans empattements améliorent la lisibilité des livres en grands caractère, il faut cependant sélectionner la police sans empattements la plus appropriée.